- EAN13
- 9782709631471
- Éditeur
- Jean-Claude Lattès
- Date de publication
- 09/06/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - JC Lattès 15,00
Le procès Douch (S-21) à Phnom Penh
Dans le procès des Khmers rouges qui se déroule actuellement à Phnom Penh, les
familles de victimes, invitées à y participer sans limite en tant que parties
civiles – une première en droit pénal international – sont largement absentes
: moins d’une centaine. Pourtant le génocide, entre 1975 et 1979, a tué près
de deux millions d’hommes (un tiers de la population). Pourquoi donc les
enfants et les petits-enfants des victimes fuient-ils une justice qui n’a que
trop tardé ? A la fois témoin et acteur en tant qu’avocat des parties civiles,
Pierre-Olivier Sur tente de décortiquer l’anatomie de leur silence et de
comprendre pourquoi le banc des victimes reste à moitié vide tandis que le
bourreau paraît plus fort que jamais.
Une succession de courts chapitres raconte le procès et ses mécanismes,
l’accusé et sa psychologie, la cohabitation qui s’est installée entre victimes
et tortionnaires depuis 1979. Pierre-Olivier Sur raconte sa rencontre avec un
homme, le fils d’une victime, qui ne reconnaît pas la légitimité du procès et
refuse donc de s’y rendre. Au fur et à mesure de leurs échanges, qui
constituent le fil rouge de l’ouvrage, victime et avocat finissent par ne plus
faire qu’un et c’est ensemble, d’une seule voix, qu’ils conçoivent la
plaidoirie finale.
S’entremêlent dans ce récit, sur le bord du Mékong, la vérité brute des
procès-verbaux d’audience et l’émotion retenue d’un peuple qui retrouve sa
mémoire.
Dans le procès des Khmers rouges qui se déroule actuellement à Phnom Penh, les
familles de victimes, invitées à y participer sans limite en tant que parties
civiles – une première en droit pénal international – sont largement absentes
: moins d’une centaine. Pourtant le génocide, entre 1975 et 1979, a tué près
de deux millions d’hommes (un tiers de la population). Pourquoi donc les
enfants et les petits-enfants des victimes fuient-ils une justice qui n’a que
trop tardé ? A la fois témoin et acteur en tant qu’avocat des parties civiles,
Pierre-Olivier Sur tente de décortiquer l’anatomie de leur silence et de
comprendre pourquoi le banc des victimes reste à moitié vide tandis que le
bourreau paraît plus fort que jamais.
Une succession de courts chapitres raconte le procès et ses mécanismes,
l’accusé et sa psychologie, la cohabitation qui s’est installée entre victimes
et tortionnaires depuis 1979. Pierre-Olivier Sur raconte sa rencontre avec un
homme, le fils d’une victime, qui ne reconnaît pas la légitimité du procès et
refuse donc de s’y rendre. Au fur et à mesure de leurs échanges, qui
constituent le fil rouge de l’ouvrage, victime et avocat finissent par ne plus
faire qu’un et c’est ensemble, d’une seule voix, qu’ils conçoivent la
plaidoirie finale.
S’entremêlent dans ce récit, sur le bord du Mékong, la vérité brute des
procès-verbaux d’audience et l’émotion retenue d’un peuple qui retrouve sa
mémoire.
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