- EAN13
- 9782755504699
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 21/09/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans quel régime vivons-nous ? Depuis l’entrée en vigueur du traité de
Lisbonne et la réforme constitutionnelle en 2007, les Français savent que
leurs dirigeants se sont assis sur leur volonté. Ils ont dit Non au TCE en
2005, mais leurs députés ont voté à 96 % Oui au traité de Lisbonne. Le
Parlement n’est même plus une chambre d’enregistrement, vidé qu’il est de ses
prérogatives par les structures européennes qui décident des règles et des
lois. Il n’exerce plus le rôle qui lui est conféré théoriquement par les
électeurs. Le système des partis sans Parlement, en quelque sorte ! Grâce aux
sondages, on tente de fabriquer la pensée de citoyens déboussolés ; on
perfectionne les méthodes pour leur laisser croire que leurs opinions sont
celles de la classe dirigeante. Le mépris de celle-ci à l’égard du peuple est
d’autant plus violent qu’il est assis sur la certitude de détenir la vérité.
La crise économique, révélatrice des fautes incroyables des banques, aurait pu
permettre une remise à plat des institutions. Au contraire, on accélère les «
réformes » dans le même sens. Non, ceci n’est pas une dictature. Parler de
marche vers la dictature est exagéré, ou inapproprié, car il n’y a pas de
dictateur, mais comment qualifier autrement l’évolution actuelle
Lisbonne et la réforme constitutionnelle en 2007, les Français savent que
leurs dirigeants se sont assis sur leur volonté. Ils ont dit Non au TCE en
2005, mais leurs députés ont voté à 96 % Oui au traité de Lisbonne. Le
Parlement n’est même plus une chambre d’enregistrement, vidé qu’il est de ses
prérogatives par les structures européennes qui décident des règles et des
lois. Il n’exerce plus le rôle qui lui est conféré théoriquement par les
électeurs. Le système des partis sans Parlement, en quelque sorte ! Grâce aux
sondages, on tente de fabriquer la pensée de citoyens déboussolés ; on
perfectionne les méthodes pour leur laisser croire que leurs opinions sont
celles de la classe dirigeante. Le mépris de celle-ci à l’égard du peuple est
d’autant plus violent qu’il est assis sur la certitude de détenir la vérité.
La crise économique, révélatrice des fautes incroyables des banques, aurait pu
permettre une remise à plat des institutions. Au contraire, on accélère les «
réformes » dans le même sens. Non, ceci n’est pas une dictature. Parler de
marche vers la dictature est exagéré, ou inapproprié, car il n’y a pas de
dictateur, mais comment qualifier autrement l’évolution actuelle
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