- EAN13
- 9782756105406
- Éditeur
- Léo Scheer
- Date de publication
- 03/02/2015
- Collection
- Littérature
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Léo Scheer 19,00
Emporté dans le mouvement d’un récit fantastique, Serge Koster se retrouve, un
beau jour de 1592, au chevet de l’illustre auteur des Essais, dont la lecture
l’accompagne depuis de longues années. Arrivé également au seuil de
l’existence, il cherche, dans un ultime tête à tête, à dialoguer avec
Montaigne, espérant trouver auprès de lui les mots qui sauront apaiser ses
angoisses face à la mort, à la perte de l’être aimé et à la fin de l’écriture.
« En ce moment, c’est-à-dire toujours, je relis Montaigne. Inépuisable.
Indémodable. Je pioche, ici ou là. Dans le désordre. Le tohu-bohu de mes
centres d’intérêt. Pour voir comment il réagit à la cruauté du temps, à son
vieillissement, aux relations avec tel et tel, etc. » Comment ne pas recourir
aux Essais ? Ce que c’est que de philosopher ? Ce que cela nous apporte, nous
rapporte ? En quoi cela nous enrichit, nous tonifie, nous fortifie ? Je
scrutai Tournier et avançai une citation : « Je ne dis les autres, sinon pour
d’autant plus me dire. » Chaque phrase vaut une pharmacopée entière.
beau jour de 1592, au chevet de l’illustre auteur des Essais, dont la lecture
l’accompagne depuis de longues années. Arrivé également au seuil de
l’existence, il cherche, dans un ultime tête à tête, à dialoguer avec
Montaigne, espérant trouver auprès de lui les mots qui sauront apaiser ses
angoisses face à la mort, à la perte de l’être aimé et à la fin de l’écriture.
« En ce moment, c’est-à-dire toujours, je relis Montaigne. Inépuisable.
Indémodable. Je pioche, ici ou là. Dans le désordre. Le tohu-bohu de mes
centres d’intérêt. Pour voir comment il réagit à la cruauté du temps, à son
vieillissement, aux relations avec tel et tel, etc. » Comment ne pas recourir
aux Essais ? Ce que c’est que de philosopher ? Ce que cela nous apporte, nous
rapporte ? En quoi cela nous enrichit, nous tonifie, nous fortifie ? Je
scrutai Tournier et avançai une citation : « Je ne dis les autres, sinon pour
d’autant plus me dire. » Chaque phrase vaut une pharmacopée entière.
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