- EAN13
- 9782810708772
- Éditeur
- Presses universitaires du Midi
- Date de publication
- 27/02/2020
- Collection
- Tempus
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Étudiants de l’exil
Migrations internationales et universités refuges (XVIe-XXe s.)
Presses universitaires du Midi
Tempus
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Au temps de l'humanisme, les héritiers de l'élite européenne ont, pour se
former, souvent pratiqué le « voyage étudiant » ; à l'époque moderne, ils ont
été nombreux à effectuer le « Grand Tour » du continent. Mais c'est à des
migrations estudiantines moins connues, et souvent moins heureuses, que
s'intéresse cet ouvrage. Du xvie au xxe siècle, en effet, des jeunes gens
issus de minorités ont été contraints d'aller étudier ailleurs, au gré des
répressions, notamment religieuses, et sous la contrainte de politiques
universitaires discriminatoires (numerus clausus, interdictions diverses,
etc.). Les exils éducatifs sont ainsi légion, des catholiques irlandais fuyant
l'État protestant aux marranes chassés par l'Inquisition, des calvinistes
français aux juifs d'Europe de l'Est, des ressortissants de l'empire russe aux
« indigènes » des empires coloniaux. Beaucoup de ces étudiants de l'exil se
forgèrent ainsi un destin meilleur - mais ailleurs, dans des pays d'accueil
qui ont souvent instrumentalisé ces expatriés. Au fil des analyses de seize
spécialistes internationaux, cet ouvrage étudie les cohortes d'exilés qui se
sont joués de la carte universitaire. Leurs pérégrinations et leurs chassés-
croisés ont dessiné les contours d'une Europe souvent intolérante mais qui,
dans la longue durée, a presque toujours été perméable aux mobilités
étudiantes.
former, souvent pratiqué le « voyage étudiant » ; à l'époque moderne, ils ont
été nombreux à effectuer le « Grand Tour » du continent. Mais c'est à des
migrations estudiantines moins connues, et souvent moins heureuses, que
s'intéresse cet ouvrage. Du xvie au xxe siècle, en effet, des jeunes gens
issus de minorités ont été contraints d'aller étudier ailleurs, au gré des
répressions, notamment religieuses, et sous la contrainte de politiques
universitaires discriminatoires (numerus clausus, interdictions diverses,
etc.). Les exils éducatifs sont ainsi légion, des catholiques irlandais fuyant
l'État protestant aux marranes chassés par l'Inquisition, des calvinistes
français aux juifs d'Europe de l'Est, des ressortissants de l'empire russe aux
« indigènes » des empires coloniaux. Beaucoup de ces étudiants de l'exil se
forgèrent ainsi un destin meilleur - mais ailleurs, dans des pays d'accueil
qui ont souvent instrumentalisé ces expatriés. Au fil des analyses de seize
spécialistes internationaux, cet ouvrage étudie les cohortes d'exilés qui se
sont joués de la carte universitaire. Leurs pérégrinations et leurs chassés-
croisés ont dessiné les contours d'une Europe souvent intolérante mais qui,
dans la longue durée, a presque toujours été perméable aux mobilités
étudiantes.
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