Salomé(s)
EAN13
9782841625291
Éditeur
L'Eclat
Date de publication
Collection
ECLATS
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Salomé(s)

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Si la très jeune danseuse contorsionniste hante l’art et la peinture, depuis
les descriptions priapiques d’Augustin ou de Jean Chrysostome, c’est au cœur
du xixe siècle que Salomé entre de plein pied et en grande pompe dans la
littérature, avec l’Hérodias de Flaubert, suivi par Huysmans, avant qu’à son
tour Jules Laforgue s’en mêle et qu’Apollinaire, enfin, ferme le bal au début
du nouveau siècle. Sont rassemblées ici quatre Salomé, auxquelles s’ajoutent
deux notes de Gustave Moreau sur ces propres tableaux, qui laisse voir le
mythe entier d’une fillette aux prises avec le pouvoir et la cruauté, et un
cahier d'images en couleurs qui va de la Salomé en mosaïque de Venise aux
Mangas. Préface de Patricia Farazzi. C'est Gustave Flaubert qui, en France,
ouvre le bal des Salomés avec son Hérodias en 1877, presque en même temps que
les Salomés de Gustave Moreau qui en donne les descriptions dans ses carnets
(1876), avant que ne s'y collent Huysmans à la fois dans ses critiques d'art
et dans A rebours (1884) ou Jules Lafforgue (1877). Apollinaire ferme le bal
en 1902 avec une Salomé mourante, dont la tête flotte sur un lac gelé de
Nicopolis du Pont, où elle fut reine d'Arménie mineure.
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