- EAN13
- 9782878548570
- Éditeur
- Presses Sorbonne Nouvelle
- Date de publication
- 02/02/2018
- Collection
- Monde anglophone
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
À la Renaissance, les inventions techniques comme la boussole, les lunettes ou
l'imprimerie, mais aussi les cabinets de curiosité, les monstres, les
merveilles ou les grotesques fascinent les esprits. Les amateurs de surprise
et de nouveauté se recrutent aussi bien parmi les souverains et leur cour que
parmi les lettrés, les humanistes, ou dans le peuple épris de fêtes et de
spectacles. Les récits de voyages, les jardins, les réalisations
architecturales qui se multiplient alors donnent l'impression d'un
foisonnement de choses inédites, voire insolites, où l'innovation, mais aussi
l'exagération, ont leur part. Avec Shakespeare, Ben Jonson et bien d'autres,
la scène élisabéthaine va s'efforcer de répondre à ce goût grandissant pour la
nouveauté, dont elle donne parfois une image grinçante et satirique. Au XXe
siècle, après la remise en cause du drame bourgeois par Antonin Artaud qui
redécouvre en France le théâtre élisabéthain, les mises en scène audacieuses
de Patrice Chéreau (Hamlet) ou de Peter Sellars (Le Marchand de Venise) font
apparaître la nouveauté de ces textes. Les différents parcours proposés dans
ce recueil sont à lire comme autant d'invitations à voir ailleurs ou
autrement, à s'ouvrir à ce qui apparaît bien comme autant d'expériences et
d'esthétiques de la nouveauté. Ce terme parfois décrié à la Renaissance prend
donc ici tout son sens et ouvre clairement la voie vers la modernité.
l'imprimerie, mais aussi les cabinets de curiosité, les monstres, les
merveilles ou les grotesques fascinent les esprits. Les amateurs de surprise
et de nouveauté se recrutent aussi bien parmi les souverains et leur cour que
parmi les lettrés, les humanistes, ou dans le peuple épris de fêtes et de
spectacles. Les récits de voyages, les jardins, les réalisations
architecturales qui se multiplient alors donnent l'impression d'un
foisonnement de choses inédites, voire insolites, où l'innovation, mais aussi
l'exagération, ont leur part. Avec Shakespeare, Ben Jonson et bien d'autres,
la scène élisabéthaine va s'efforcer de répondre à ce goût grandissant pour la
nouveauté, dont elle donne parfois une image grinçante et satirique. Au XXe
siècle, après la remise en cause du drame bourgeois par Antonin Artaud qui
redécouvre en France le théâtre élisabéthain, les mises en scène audacieuses
de Patrice Chéreau (Hamlet) ou de Peter Sellars (Le Marchand de Venise) font
apparaître la nouveauté de ces textes. Les différents parcours proposés dans
ce recueil sont à lire comme autant d'invitations à voir ailleurs ou
autrement, à s'ouvrir à ce qui apparaît bien comme autant d'expériences et
d'esthétiques de la nouveauté. Ce terme parfois décrié à la Renaissance prend
donc ici tout son sens et ouvre clairement la voie vers la modernité.
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