Mon siècle, ma jeunesse, Roman avec amis
EAN13
9782882506238
Éditeur
Noir sur Blanc
Date de publication
Collection
La bibliothèque de Dimitri
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Mon siècle, ma jeunesse

Roman avec amis

Noir sur Blanc

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Anatoli Mariengof était très connu dans les années 1920, même s’il n’avait pas
la célébrité de Blok, de Maïakovski ou de Essenine. Il n’a pas été choyé par
le régime soviétique mais moins persécuté que d’autres. Il est mort dans son
lit ; il n’est pas auréolé de la couronne du martyre, et c’est peut-être ce
qui explique qu’il n’ait pas encore retrouvé post-mortem la place qui lui
revient dans la littérature russe.Ses Mémoires sont un document irremplaçable
pour connaître l’atmosphère de son époque, quand les jeunes poètes ne juraient
que par l’imaginisme (mouvement qui succédait au futurisme) et que les vieux
professeurs de collège décryptaient la révolution d’Octobre à la lumière de
Platon et d’Aristote. Totalement immergé dans la vie intellectuelle et
artistique de son temps, Mariengof donne de ses amis et connaissances de
savoureux portraits. Mais la valeur de cet ouvrage n’est pas seulement
documentaire, c’est une œuvre d’art, et à ce titre profondément
subjective.L’image de l’auteur qui se révèle à nous est très attachante.
C’était un homme heureux. Cela peut paraître incongru et même scandaleux, car
il ne s’agit pas du bonheur collectif de commande que les écrivains officiels
étaient censés exprimer, mais d’un bonheur profondément intime et personnel
qui a résisté aux deuils et aux malheurs. Sa voix détonne singulièrement dans
la littérature russe : peu porté sur la métaphysique et les « questions
maudites » à la Dostoïevski, individualiste, hédoniste, il est sans doute plus
proche de nous.Poète, romancier dramaturge et scénariste, Anatoli Mariengof
(1897-1962) était l’une des figures de proue de l’imaginisme.
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