Tartans, dentelles et Mousquets, Au temps du siège de Saint-Martin-de-Ré 1627
EAN13
9791035305857
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
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Tartans, dentelles et Mousquets

Au temps du siège de Saint-Martin-de-Ré 1627

Geste Éditions

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Un jeune Écossais retrouve l'amour sur l'île de Ré durant le siège de Saint-
Martin.

À la tête d’une flotte d’une centaine de navires, en ce mois de juillet 1627,
le duc de Buckingham, favori de Charles Ier, roi d’Angleterre, appareille de
Portsmouth sous prétexte de venir porter secours aux protestants affamés,
prisonniers des troupes catholiques derrière les remparts de La Rochelle.
Mais, pour des raisons personnelles, le duc décide de débarquer à l’île de Ré.
Commence alors le siège de Saint-Martin défendu par Toiras. Parmi les huit
mille mercenaires débarqués sur les plages de l’île, se trouve Gauwan Kynneth,
un jeune joueur de fifre écossais. Le jeune homme espère bien retrouver à Ré
la belle Armande qu’il a rencontrée quelques années plus tôt. Mais la jeune
coquette, depuis longtemps, l’a oublié. Commence alors pour lui une série
d’aventures qui lui feront connaître la paille pourrie des cachots, les
menaces de mort, mais aussi l’amour de la douce Apolline. Avec celle-ci, les
hostilités terminées, il retournera vers son Écosse natale, avec sa jeune
femme et la petite Pernelle, enfant abandonné qu’ils ont adopté. Après un long
séjour dans les Highlands, tous trois, accompagnés de la fantaisiste comtesse
écossaise Eibhlin de Claypotts, décident de revenir à l’île de Ré où, après un
naufrage sur les côtes d’Irlande, la jeune Pernelle retrouvera enfin ses
origines familiales et le grand amour de sa vie sous le regard ravi de ses
parents adoptifs.

Suivez les aventures hautes en émotions des personnages singuliers de ce roman
historique qui vous embarquera de l'Écosse à l'île de Ré au XVIIe siècle !

EXTRAIT

Une odeur de brûlé la fit sursauter :
— Oh ! Je suis tellement troublée par ce que vous m’apprenez que j’en ai
oublié mes tartines sur les braises.
Gauwan ne fit pas attention à sa remarque. Sa chaussure venait de buter contre
son sac posé à ses pieds. Ce contact lui rappela le poignard qui était à
l’intérieur et l’usage qu’il devait en faire. Pourtant, plus le moment
approchait, plus il se sentait incapable de commettre l’acte criminel
commandité par Toiras. C’est pour cela qu’inconsciemment, depuis son évasion,
il avait évité les troupes anglaises qui l’auraient sans aucun doute conduit
directement à leur chef. En suivant Apolline il espérait échapper au piège
tendu par le gouverneur. Comment ? Il ne le savait pas encore, bien qu’une
possibilité commençât à poindre dans son esprit. Tout simplement rester caché
là, dans la maison des Cordineau de la Souche, jusqu’à la fin du siège. Et
après ? Après, il verrait.
En attendant, oubliant l’arme fournie par Toiras, pour fêter cette relative
liberté, il fouilla dans sa besace et en sortit son fifre. En l’honneur de
Léocadie, tout en s’appliquant à jouer plus fort pour vaincre la surdité de la
vieille femme, il opta pour un ton enjoué et, une fois de plus, il entonna «
Greensleeves ».

À PROPOS DE L'AUTEUR

Robert Béné est originaire de l’île de Ré où il vit (Sainte-Marie). Auteur à
succès, il est très attaché à sa terre d’origine et est déjà l’auteur d’une
série de romans policiers intitulée Ré la Blanche.
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