- EAN13
- 9782259181129
- ISBN
- 978-2-259-18112-9
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 15/01/1998
- Collection
- Feux croisés
- Nombre de pages
- 516
- Dimensions
- 24 x 15,5 x 3,6 cm
- Poids
- 613 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 813.54
- Fiches UNIMARC
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Une satire éblouissante et extrêmement drôle, avec ce goût prononcé qu'ont les Américains pour les procès et procédures en tout genre, et tous les délires verbaux qu'ils permettent.
"La justice ? -Tu auras la justice dans l'autre monde, dans ce monde tu as la loi." Ainsi commence, impitoyablement drôle et d'une justesse ravageuse, l'histoire de destins soumis aux vicissitudes de la loi. Oscar Crease, la cinquantaine, assistant d'université, érudit et dramaturge, poursuit un producteur d'Hollywood pour avoir piraté sa pièce basée sur les aventures de son grand-père durant la Guerre de Sécession, et en avoir fait un film à succès. Le procès d'Oscar, et une multitude d'autres péripéties -un chien coincé dans une sculpture monumentale, un homicide involontaire au cours d'un baptême dans une rivière, l'église Episcopale contre Pepsi-Cola pour utilisation frauduleuse de l'anagramme de son nom à des fins commerciales, et enfin Oscar lui-même, renversé par sa propre voiture- emportent dans un étourdissant tourbillon tous ceux qui l'entourent. De dépositions en décisions, de procès en contre-procès, les idées les plus élevées de notre culture -touchant à la valeur de l'art, de la littérature- seront passées au crible de la langue du droit dont la méticulosité atteint les plus hauts sommets du surréel. Le roman de William Gaddis est une satire hautement comique où avocats, juges, gredins et bonimenteurs s'interpellent dans une immense cacophonie, dominée par le cri indigné d'Oscar, le "dernier homme civilisé" si fragile face au grand dictateur du siècle : l'argent.
Malgré les violentes attaques dont Les Reconnaissances firent l'objet lors de leur publication en 1955, William Gaddis ne tarda pas à être salué comme l'héritier américain de James Joyce. Ses deux romans suivants, JR (National Book Award) et Gothique Charpentier ont assuré sa position d'écrivain majeur. Avec Le Dernier Acte, qui lui valut pour la seconde fois -fait exceptionnel- le National Book Award, William Gaddis se révèle comme le romancier de moeurs le plus spirituel et dévastateur de notre temps.
"La justice ? -Tu auras la justice dans l'autre monde, dans ce monde tu as la loi." Ainsi commence, impitoyablement drôle et d'une justesse ravageuse, l'histoire de destins soumis aux vicissitudes de la loi. Oscar Crease, la cinquantaine, assistant d'université, érudit et dramaturge, poursuit un producteur d'Hollywood pour avoir piraté sa pièce basée sur les aventures de son grand-père durant la Guerre de Sécession, et en avoir fait un film à succès. Le procès d'Oscar, et une multitude d'autres péripéties -un chien coincé dans une sculpture monumentale, un homicide involontaire au cours d'un baptême dans une rivière, l'église Episcopale contre Pepsi-Cola pour utilisation frauduleuse de l'anagramme de son nom à des fins commerciales, et enfin Oscar lui-même, renversé par sa propre voiture- emportent dans un étourdissant tourbillon tous ceux qui l'entourent. De dépositions en décisions, de procès en contre-procès, les idées les plus élevées de notre culture -touchant à la valeur de l'art, de la littérature- seront passées au crible de la langue du droit dont la méticulosité atteint les plus hauts sommets du surréel. Le roman de William Gaddis est une satire hautement comique où avocats, juges, gredins et bonimenteurs s'interpellent dans une immense cacophonie, dominée par le cri indigné d'Oscar, le "dernier homme civilisé" si fragile face au grand dictateur du siècle : l'argent.
Malgré les violentes attaques dont Les Reconnaissances firent l'objet lors de leur publication en 1955, William Gaddis ne tarda pas à être salué comme l'héritier américain de James Joyce. Ses deux romans suivants, JR (National Book Award) et Gothique Charpentier ont assuré sa position d'écrivain majeur. Avec Le Dernier Acte, qui lui valut pour la seconde fois -fait exceptionnel- le National Book Award, William Gaddis se révèle comme le romancier de moeurs le plus spirituel et dévastateur de notre temps.
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