- EAN13
- 9782878544268
- ISBN
- 978-2-87854-426-8
- Éditeur
- Presses Sorbonne Nouvelle
- Date de publication
- 05/01/2009
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 21,2 x 15 x 0,7 cm
- Poids
- 225 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 327.71
- Fiches UNIMARC
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Les enjeux de la politique étrangère canadienne
Marges de manoeuvres et éléments de distinction
Autres contributions de Gérard Boismenu, Jean-Michel Lacroix
Presses Sorbonne Nouvelle
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Créé dans l'ombre d'une grande puissance, la Grande-Bretagne, le Canada s'affranchit de sa tutelle et s'affirme en politique étrangère au cours du 20e siècle. Très tôt, plusieurs observateurs lui attribueront une attitude subordonnée à l'égard de son voisin du Sud, dont l'hégémonie s'impose. La guerre froide force les solidarités, le voisinage et la géopolitique façonnent la convergence de visions stratégiques, et la dépendance économique délimite un univers restreint de possibles. L'entrée du Canada dans le G7 est comprise par certains pays européens comme une concession aux États-Unis qui cherchent à associer un fidèle allié.
Et pourtant, le Canada se donne une identité dans les institutions internationales, à commencer par les Nations unies, et déploie une diplomatie propre à souligner son libre-arbitre et une lecture particulière des enjeux continentaux et mondiaux. Sa participation « non alignée » à l'Organisation des États américains, sa position face à Cuba depuis la révolution, la distance relative observée à l'égard de la guerre du Vietnam, la conception et la pratique, au moins pour un temps, de la politique de la Troisième Option, le refus d'un engagement dans la guerre d'Irak, mais, en même temps, ses nombreuses participations aux missions de maintien de la paix, militent en faveur d'une appréciation circonstanciée de sa politique étrangère.
Et pourtant, le Canada se donne une identité dans les institutions internationales, à commencer par les Nations unies, et déploie une diplomatie propre à souligner son libre-arbitre et une lecture particulière des enjeux continentaux et mondiaux. Sa participation « non alignée » à l'Organisation des États américains, sa position face à Cuba depuis la révolution, la distance relative observée à l'égard de la guerre du Vietnam, la conception et la pratique, au moins pour un temps, de la politique de la Troisième Option, le refus d'un engagement dans la guerre d'Irak, mais, en même temps, ses nombreuses participations aux missions de maintien de la paix, militent en faveur d'une appréciation circonstanciée de sa politique étrangère.
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