- EAN13
- 9782262049539
- ISBN
- 978-2-262-04953-9
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 23/03/2017
- Collection
- PERRIN BIOGRAPH
- Nombre de pages
- 431
- Dimensions
- 24,1 x 15,5 x 3,4 cm
- Poids
- 692 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Pendant trente-deux ans (1965-1997), Mobutu régna d’une main de fer sur le Congo/Zaïre. Une dictature souvent féroce alliant les crimes de sang, la corruption matérielle et morale, et le pillage éhonté des richesses nationales. L’Histoire porte sur Mobutu un verdict accablant. L’homme à la toque de Léopard n’était pourtant pas un vulgaire tyran : cet ami de l’Occident a joué, pendant la guerre froide, un rôle stratégique de premier plan, promouvant son pays en « rempart du communisme » en Afrique.
Arrivé au pouvoir dans le sillage d’une guerre civile impitoyable, il n’eut de cesse de maintenir l’unité, souvent menacée, du Congo/Zaïre, immense puzzle ethnique aux quelque quatre cent tribus. Mais il voulut faire plus : doter son peuple d’une conscience nationale en exaltant son identité, ses racines et ses traditions. Ce fut le recours à « l’authenticité », une opération singulière, et qui se voulait salubre, de désaliénation mentale.
Cette révolution culturelle s’accompagna, jusqu’à l’extravagance, d’une glorification du « Guide suprême ». Les aléas de l’économie mondiale aggravés par une gestion catastrophique de l’Etat plongèrent le peuple zaïrois dans la misère et obligèrent Mobutu à « démocratiser » à regret son régime. Il se cramponna longtemps à son trône. La maladie et une invasion étrangère le contraignirent de fuir pitoyablement son pays, avant de mourir en exil,. C’était il y a juste vingt ans.
Arrivé au pouvoir dans le sillage d’une guerre civile impitoyable, il n’eut de cesse de maintenir l’unité, souvent menacée, du Congo/Zaïre, immense puzzle ethnique aux quelque quatre cent tribus. Mais il voulut faire plus : doter son peuple d’une conscience nationale en exaltant son identité, ses racines et ses traditions. Ce fut le recours à « l’authenticité », une opération singulière, et qui se voulait salubre, de désaliénation mentale.
Cette révolution culturelle s’accompagna, jusqu’à l’extravagance, d’une glorification du « Guide suprême ». Les aléas de l’économie mondiale aggravés par une gestion catastrophique de l’Etat plongèrent le peuple zaïrois dans la misère et obligèrent Mobutu à « démocratiser » à regret son régime. Il se cramponna longtemps à son trône. La maladie et une invasion étrangère le contraignirent de fuir pitoyablement son pays, avant de mourir en exil,. C’était il y a juste vingt ans.
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