Boris Vian : J'avais vingt ans en 1940, J’avais vingt ans en 1940
EAN13
9782846262088
ISBN
978-2-84626-208-8
Éditeur
Au Diable Vauvert
Date de publication
Collection
A 20 ans
Nombre de pages
224
Dimensions
19,8 x 1,4 cm
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Boris Vian : J'avais vingt ans en 1940

J’avais vingt ans en 1940

De

Au Diable Vauvert

A 20 ans

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Reprenant un leitmotiv de Boris Vian, le livre raconte, à la manière d’un récit, le jeune homme que Boris était à 20 ans, avec au cœur du livre la question fondamentale de l'engagement.
De l’exode en juin 40 quand Boris, élève ingénieur quitte à bicyclette l’école Centrale repliée à Angoulême pour tenter de retrouver ses parents, en passant par les surprises-parties de Ville d’Avray, les souvenirs d’enfance, les copains, l’ambiance potache, sa santé fragile, ses premiers émois sentimentaux, sa rencontre avec Michelle Léglise (sa première femme) et le Major (son meilleur ami), son premier job d’ingénieur, sa passion pour le jazz et ses premiers écrits… jusqu’à l’assassinat de son père à la Libération, suivi par la signature de son premier roman Vercoquin et le Plancton chez Gallimard et par l’écriture de L’Ecume des jours, ce livre découvre une facette de Boris Vian un peu moins connue, mais qui contient en germe le célèbre auteur, ingénieur, musicien et pataphysicien…. Il décrypte l’enfance et la jeunesse de Boris : son milieu familial, sa formation intellectuelle et artistique, sa vie affective et amoureuse, les zazous, les débuts du jazz français, le rôle des intellectuels pendant la guerre, et, surtout, ceux qui l’ont marqué. Il éclaire la personnalité de Boris, la naissance de ses multiples talents et la genèse des œuvres qui le rendront célèbre.
Boris Vian est représentatif à sa manière d’une grande partie de sa génération. Non engagé, issu d’un milieu pacifiste et apolitique, le jeune homme n’a ni les réflexes d’un militant, ni conscience politique. Pour lui la guerre est une aberration qui lui vole sa jeunesse. Se sachant condamné à brève échéance par une maladie de cœur, il rejette la morbidité de son époque et semble ignorer les drames qui se jouent autour de lui, refusant d’y prendre part. L’esquisse d’autres portraits, ceux de Guy Môquet, Hélène Berr, Juliette Gréco, Claude Abadie, permet de croiser les destins d’autres jeunes de son âge et de comprendre en quoi Boris est à la fois différent et très proche. Cette génération qui a eu 20 ans en 40 ne ressemble à aucune autre : à la Libération, elle croit aux lendemains qui chantent, a soif d’innovation dans tous les domaines, (modes de vie, politique, musique, progrès technique, littérature…), que Vian défriche en visionnaire précurseur et critique à travers ses livres et chansons.
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