Etudes rabelaisiennes, Tome XLVII, Rabelais et l'intertexte platonicien
EAN13
9782600013093
ISBN
978-2-600-01309-3
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Etudes rabelaisiennes
Nombre de pages
224
Poids
740 g
Fiches UNIMARC
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Etudes rabelaisiennes

Tome XLVII, Rabelais et l'intertexte platonicien

Droz

Etudes rabelaisiennes

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Platon, que la Renaissance ne manque jamais de qualifier de « divin », est l'auteur le plus souvent cité par Rabelais. Découvert, dans les années 1520, au couvent de Fontenay-le-Comte par un jeune François tout aussi helléniste que franciscain, le philosophe grec n'a jamais cessé de prodiguer sa vénérable « authorité » - le plus souvent en son nom - tout au long de la carrière d'écriture du recréateur de Pantagruel. Comment Rabelais a-t-il lu Platon ? Il faut, pour ­répondre à cette question, ne pas réduire la figure de l'Antiquité aux seuls « beaulx ­dialogues », mais prendre en considération cette symphonie platonicienne qu'à la suite de Marsile Ficin les Humanistes pouvaient ­entendre. Grâce à une telle entente, toute syncrétique, Rabelais fait résonner dans son oeuvre une autorité (néoplatonicienne qu'il ne s'agit plus de percevoir comme une simple « source », mais comme un foisonnant intertexte dont la relecture, directe ou indirecte, est une perpétuelle récriture, qui ne cesse de varier entre 1532 et 1552.
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