Sous le charme d'un séducteur italien
EAN13
9782280217316
ISBN
978-2-280-21731-6
Éditeur
Harlequin
Date de publication
Collection
Création pour reprise (3084)
Nombre de pages
151
Poids
82 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Sous le charme d'un séducteur italien

De

Harlequin

Création pour reprise

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1. ?>Il faisait tellement chaud dans les rues de Rome que l'air semblait monter du sol, tremblant en douces ondulations sous un soleil implacable. Emily se tourna vers Sarah et constata que son amie souffrait réellement d'une canicule à laquelle le climat londonien – leur ordinaire – ne les avait guère préparées. – Tu devrais retourner à l'hôtel et t'allonger, il fait vraiment bon aujourd'hui. – Bon ? C'est un euphémisme... Il doit faire au moins quarante, répondit Sarah d'une petite voix, retirant son chapeau pour s'éponger le front. Je vais peut-être prendre un taxi pour rentrer. Est-ce qu'il te reste beaucoup de choses à faire, Emily ? – Pas vraiment, mais je vais encore aller regarder un ou deux établissements. Je serai de retour vers 17 heures. Ensuite, dès que j'aurai pris une douche et mis mes notes à jour, nous irons dîner. – Parfait ! affirma Sarah en hélant un taxi, qui s'arrêta à hauteur des deux jeunes femmes. Tu es sûre que tu ne m'en veux pas de t'abandonner ainsi ? – Ne t'en fais pas pour moi. Va te reposer. Elles étaient descendues dans un petit hôtel situé non loin du Trastevere. Emily était là dans le cadre de son travail : elle devait tester certains hébergements et restaurants pour le compte de l'agence de voyages qui l'employait. Habituellement, dans le cadre de son travail, elle se déplaçait seule à l'étranger, mais Steve, le petit ami de Sarah, venait de la quitter. Pour essayer de changer les idées de son amie, Emily lui avait proposé de l'accompagner à Rome, et elle avait accepté. Elle s'arrêta un instant pour s'acheter une glace au cappuccino, puis emprunta une petite rue protégée du soleil par les grands immeubles qui la bordaient. Elle aurait peut-être dû elle aussi retourner à l'hôtel, mais il lui restait un restaurant dans ce quartier à voir absolument avant la fin de la journée. Sensible à l'atmosphère de la Ville Eternelle, elle se demanda si ses parents s'étaient promenés dans cette rue quand ils y étaient venus en voyage. A la pensée de sa mère, morte si soudainement quatre ans auparavant, elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Même si son père s'était ressaisi depuis et avait recommencé à vivre à peu près normalement, ce n'était pas facile... Ils avaient formé un couple si uni ! Des parents merveilleux pour elle et son frère. Paul avait tout juste trente ans, soit cinq de plus qu'elle. Avocat, il travaillait énormément mais, si tous deux se voyaient moins qu'avant, leurs liens demeuraient solides. Emily aimait toujours autant qu'il la prenne dans ses bras, comme lorsqu'elle était enfant et avait besoin de se sentir protégée par son grand frère ! Sa rêverie fut brutalement interrompue quand elle faillit trébucher sur quelqu'un nonchalamment allongé dans une chaise longue devant un petit magasin d'objets artisanaux. Sous son chapeau à larges bords, qui cachait presque entièrement son visage, l'homme devait être endormi car il ne broncha pas. Il ne bougea pas plus quand Emily s'arrêta pour regarder le présentoir. Elle n'avait pas l'intention d'acheter quoi que ce soit : si elle avait ramené un souvenir de chaque endroit du monde où elle avait été envoyée en mission, son petit appartement serait plein à craquer ! S'aventurant à l'intérieur du magasin, elle remarqua un ravissant pot à confiture. Son père avait commencé à faire sa propre marmelade, et il adorait ça. – C'est unique, fit une voix grave et séduisante derrière elle. Se retournant, Emily se trouva face à deux yeux d'un noir profond, qui la regardaient avec amusement. L'homme n'était donc pas endormi ! Il avait retiré son chapeau et ses cheveux de jais, épais et brillants, tombaient en bataille sur son front. La peau très bronzée de son visage extraordinairement beau faisait ressortir la blancheur éclatante de son sourire. – Pardon ? bredouilla-t–elle. Elle se sentait inexplicablement troublée. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle rencontrait un Italien ! Elle se ressaisit. – Il est unique, répéta l'homme, chacun d'eux est unique.
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