- EAN13
- 9782814300491
- ISBN
- 978-2-8143-0049-1
- Éditeur
- Presses Universitaires de Nancy
- Date de publication
- 21/03/2011
- Collection
- Salariat et transformations sociales
- Nombre de pages
- 208
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,1 cm
- Poids
- 346 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 331.89094
- Fiches UNIMARC
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Le salaire, un enjeu pour l'euro-syndicalisme
Histoire de la coordination des négociations collectives nationales
Autres contributions de Anne Dufresne
Presses Universitaires de Nancy
Salariat et transformations sociales
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« Un livre rare, sur un sujet décisif » (extrait de la préface de Bernard Friot).
Historiquement, le salaire a toujours été au cœur de l'identité syndicale au niveau national. Or, à l'échelle de l'Union européenne, l'euro-syndicalisme a longtemps abandonné le salaire, considéré comme un sujet « tabou ». Et la modération salariale, initiée dans les années 1980 a progressivement été acceptée.
Comment les euro-syndicats peuvent-ils inventer aujourd'hui de nouvelles stratégies pour renouer avec la tradition de la défense du salaire ? Quelles revendications soutiennent-ils ? Un salaire minimum européen ?
Cet ouvrage détaille les initiatives syndicales mises en œuvre depuis le début des années 1990 pour coordonner les négociations collectives nationales sur trois niveaux (interprofessionnel, sectoriel et transfrontalier) au sein de la Confédération européenne des syndicats, des fédérations syndicales européennes (en particulier celle des métallurgistes), et du groupe de Doorn (Allemagne et Benelux).
Longtemps méconnue, l'histoire de la coordination salariale invite pourtant à jeter un regard nouveau sur la négociation collective et les relations professionnelles, à l'échelle européenne. Son cadre dépasse en effet le seul « dialogue social européen ». Processus politique, la coordination vise à renforcer, à court-terme, la position des syndicats lors des négociations nationales et, à plus long terme, à rendre possible des négociations au niveau européen. La tâche est immense, l'exercice extrêmement complexe.
Anne Dufresne identifie ici les raisons de la lenteur avec laquelle la négociation salariale s'européanise. Elle met en lumière son obstacle fondamental: la dépolitisation du salaire sous la contrainte du cadre macro-économique imposé par l'Union économique et monétaire. Mais l'auteure révèle aussi, et surtout, l'ampleur du travail syndical déjà accompli d'échange d'information et d'apprentissage croisé, au-delà des frontières, gage d'une capacité future de mobilisation européenne.
Le salaire sera-t-il un jour au cœur de l'euro-syndicalisme ?
Historiquement, le salaire a toujours été au cœur de l'identité syndicale au niveau national. Or, à l'échelle de l'Union européenne, l'euro-syndicalisme a longtemps abandonné le salaire, considéré comme un sujet « tabou ». Et la modération salariale, initiée dans les années 1980 a progressivement été acceptée.
Comment les euro-syndicats peuvent-ils inventer aujourd'hui de nouvelles stratégies pour renouer avec la tradition de la défense du salaire ? Quelles revendications soutiennent-ils ? Un salaire minimum européen ?
Cet ouvrage détaille les initiatives syndicales mises en œuvre depuis le début des années 1990 pour coordonner les négociations collectives nationales sur trois niveaux (interprofessionnel, sectoriel et transfrontalier) au sein de la Confédération européenne des syndicats, des fédérations syndicales européennes (en particulier celle des métallurgistes), et du groupe de Doorn (Allemagne et Benelux).
Longtemps méconnue, l'histoire de la coordination salariale invite pourtant à jeter un regard nouveau sur la négociation collective et les relations professionnelles, à l'échelle européenne. Son cadre dépasse en effet le seul « dialogue social européen ». Processus politique, la coordination vise à renforcer, à court-terme, la position des syndicats lors des négociations nationales et, à plus long terme, à rendre possible des négociations au niveau européen. La tâche est immense, l'exercice extrêmement complexe.
Anne Dufresne identifie ici les raisons de la lenteur avec laquelle la négociation salariale s'européanise. Elle met en lumière son obstacle fondamental: la dépolitisation du salaire sous la contrainte du cadre macro-économique imposé par l'Union économique et monétaire. Mais l'auteure révèle aussi, et surtout, l'ampleur du travail syndical déjà accompli d'échange d'information et d'apprentissage croisé, au-delà des frontières, gage d'une capacité future de mobilisation européenne.
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