- EAN13
- 9782724612219
- ISBN
- 978-2-7246-1221-9
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 17/10/2011
- Collection
- Nouveaux Débats
- Nombre de pages
- 200
- Dimensions
- 18 x 11,2 x 1,3 cm
- Poids
- 155 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le G20, laboratoire d'un monde émergent
Karoline POSTEL-VINAY
Presses de Sciences Po
Nouveaux Débats
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Autre version disponible
Le Groupe des Vingt (G20) forme un aréopage hétéroclite à l'image de la
métamorphose du monde. Ni groupe du Nord, comme le G8, ni groupe du Sud, comme
le G77, il réunit des pays développés et des « émergents » qui sont à la fois
riches et pauvres (Inde, Brésil), des démocraties et des régimes autoritaires
(Chine, Russie), des gouvernements laïcs et religieux (Arabie Saoudite,
Indonésie). Contrairement aux autres clubs réservés aux États, il comprend
aussi une organisation régionale, l'Union européenne, vingtième membre du G20.
En diversifiant ses interlocuteurs – agences de l'ONU, monde des entreprises,
partenaires sociaux –, il répond à une demande croissante de participation au
plan international. Il a favorisé une redistribution du pouvoir, longtemps
réclamée par le FMI. Pourrait-il aider aussi l’ONU à se réformer ?
Ni directoire global d’un nouvel ordre mondial, ni cellule de crise
d’économies en faillite, le G20 apparaît plus certainement comme le lieu
d’observation, d’invention et d’expérimentation de nouveaux modes de
coopération internationaux au sein d’un monde doublement « émergent ».
métamorphose du monde. Ni groupe du Nord, comme le G8, ni groupe du Sud, comme
le G77, il réunit des pays développés et des « émergents » qui sont à la fois
riches et pauvres (Inde, Brésil), des démocraties et des régimes autoritaires
(Chine, Russie), des gouvernements laïcs et religieux (Arabie Saoudite,
Indonésie). Contrairement aux autres clubs réservés aux États, il comprend
aussi une organisation régionale, l'Union européenne, vingtième membre du G20.
En diversifiant ses interlocuteurs – agences de l'ONU, monde des entreprises,
partenaires sociaux –, il répond à une demande croissante de participation au
plan international. Il a favorisé une redistribution du pouvoir, longtemps
réclamée par le FMI. Pourrait-il aider aussi l’ONU à se réformer ?
Ni directoire global d’un nouvel ordre mondial, ni cellule de crise
d’économies en faillite, le G20 apparaît plus certainement comme le lieu
d’observation, d’invention et d’expérimentation de nouveaux modes de
coopération internationaux au sein d’un monde doublement « émergent ».
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