La Revue des lettres modernes

Gustave Flaubert a refusé avec véhémence l'illustration de ses romans ce qui a pu laisser penser qu'il n'appréciait pas les arts visuels. Or, dès ses années de jeunesse, il visite des musées, décrit longuement des tableaux, s'inspire de leurs thèmes. Il aime les peintres vénitiens et leurs descendants (Rubens, Delacroix), une peinture de la couleur qui s'épanouit dans l'orientalisme romantique. Il fréquente des artistes, des critiques d'art et ses romans témoignent d'une véritable mémoire picturale. Il se définit à la fois comme un « homme-plume » et comme un « oeil ». Ce volume précise la culture et les goûts de Gustave Flaubert en matière de peinture. Il analyse le rôle de cet art dans la formation de son regard d'écrivain et de son esthétique.