- EAN13
- 9782130585640
- ISBN
- 978-2-13-058564-0
- Éditeur
- Presses universitaires de France
- Date de publication
- 07/03/2012
- Collection
- Lignes d'art
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 21,8 x 15,2 x 1,5 cm
- Poids
- 373 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Danse, art et modernité
Au mépris des usages
De Roland Huesca
Presses universitaires de France
Lignes d'art
Offres
Autre version disponible
Volontiers rebelle, la modernité aime s’engouffrer dans les pratiques de l’irrévérence. À sa manière, la danse témoigne de ces consécrations à rebours et de ses multiples métamorphoses.
Au début du XXe siècle, les avant-gardes cherchent la part d’universel inscrite en l’Homme. Utopies communautaires, abstraction, spiritualités profanes ou naissance du surhomme brossent ce dessein. Niant les représentations usuelles d’un art prétendu autonome au regard de la société, les créateurs travaillent à l’avènement d’un « monde nouveau ».
La fin du siècle ébranle la donne. Déconstructions à fleur de peau, reconfiguration du visible, danse in situ, certaines œuvres exhibent des univers aussi multiples que singuliers. Proposant des formes de subjectivité insolites, elles offrent en partage des réalités sensibles inédites. Moins idéologique, l’art distille alors son esthétique indocile au cœur du quotidien.
Roland Huesca est professeur au département Arts de l’Université de Lorraine. Aujourd’hui, ses travaux portent sur le spectacle vivant, l’architecture et la ville. Membre du Laboratoire lorrain de sciences sociales, il a publié Triomphes et scandales, la belle époque des Ballets russes (Hermann, 2001 ) et L’écriture du (spectacle) vivant, (Le portiQue, 2010).
Au début du XXe siècle, les avant-gardes cherchent la part d’universel inscrite en l’Homme. Utopies communautaires, abstraction, spiritualités profanes ou naissance du surhomme brossent ce dessein. Niant les représentations usuelles d’un art prétendu autonome au regard de la société, les créateurs travaillent à l’avènement d’un « monde nouveau ».
La fin du siècle ébranle la donne. Déconstructions à fleur de peau, reconfiguration du visible, danse in situ, certaines œuvres exhibent des univers aussi multiples que singuliers. Proposant des formes de subjectivité insolites, elles offrent en partage des réalités sensibles inédites. Moins idéologique, l’art distille alors son esthétique indocile au cœur du quotidien.
Roland Huesca est professeur au département Arts de l’Université de Lorraine. Aujourd’hui, ses travaux portent sur le spectacle vivant, l’architecture et la ville. Membre du Laboratoire lorrain de sciences sociales, il a publié Triomphes et scandales, la belle époque des Ballets russes (Hermann, 2001 ) et L’écriture du (spectacle) vivant, (Le portiQue, 2010).
S'identifier pour envoyer des commentaires.