- EAN13
- 9782897197902
- ISBN
- 978-2-89719-790-2
- Éditeur
- Écosociété
- Date de publication
- 27/10/2022
- Nombre de pages
- 424
- Dimensions
- 22,8 x 15,2 x 2,7 cm
- Poids
- 505 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Airvore ou le mythe des transports propres
Chronique d'une pollution annoncée
Laurent CASTAIGNÈDE
Écosociété
Offres
-
25.00
L’omniprésence des transports dans nos sociétés a imposé une telle «culture de
la mobilité motorisée» qu’il est tentant de considérer ces machines comme une
nouvelle génération de dinosaures énergivores et polluants. Qu’ils roulent,
voguent ou volent, ces monstres modernes saturent l’air de nos métropoles et
participent à la déstabilisation du climat. Serions-nous devant de nouvelles
espèces hégémoniques, non pas herbivores ou carnivores, mais objectivement
«airvores»?
Les discours se veulent pourtant rassurants: en matière de consommation de
carburants et d’émissions polluantes, les voitures neuves seraient de plus en
plus efficientes, les trains parfaitement propres grâce à leur
électrification, les navires si discrets malgré leur gigantisme, et les
dernières générations d’avions plus sobres que jamais. Pourtant, les émissions
de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter et de nombreuses zones
urbanisées continuent à suffoquer en raison des pics de pollution. Comment
expliquer ce paradoxe?
Quel sera le destin de ces machines? Vont-elles succomber à la suite d’une
gigantesque panne sèche, pétrifiées par un virus, ou bien s’éteindre dans une
«airpocalypse» surchauffée? Pouvons-nous encore les dompter? De nouvelles
prouesses technologiques vont-elles les sauver de la vindicte et du
bannissement? Dans une enquête historique et sociologique inédite et
minutieuse, Laurent Castaignède retrace l’épopée de leur ascension et expose
leurs impacts environnementaux et sociaux. L’expansion du parc motorisé ne
donnant aucun signe d’essoufflement, l’auteur passe au crible les innovations
en vogue pour en faire ressortir les limites. Il propose aussi un ensemble de
mesures radicales mais pragmatiques qui permettraient de relever le double
défi sanitaire et climatique.
Airvore ou le mythe des transports propres est la réédition, revue et
augmentée, d’Airvore ou la face obscure des transports (Écosociété, 2018).
la mobilité motorisée» qu’il est tentant de considérer ces machines comme une
nouvelle génération de dinosaures énergivores et polluants. Qu’ils roulent,
voguent ou volent, ces monstres modernes saturent l’air de nos métropoles et
participent à la déstabilisation du climat. Serions-nous devant de nouvelles
espèces hégémoniques, non pas herbivores ou carnivores, mais objectivement
«airvores»?
Les discours se veulent pourtant rassurants: en matière de consommation de
carburants et d’émissions polluantes, les voitures neuves seraient de plus en
plus efficientes, les trains parfaitement propres grâce à leur
électrification, les navires si discrets malgré leur gigantisme, et les
dernières générations d’avions plus sobres que jamais. Pourtant, les émissions
de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter et de nombreuses zones
urbanisées continuent à suffoquer en raison des pics de pollution. Comment
expliquer ce paradoxe?
Quel sera le destin de ces machines? Vont-elles succomber à la suite d’une
gigantesque panne sèche, pétrifiées par un virus, ou bien s’éteindre dans une
«airpocalypse» surchauffée? Pouvons-nous encore les dompter? De nouvelles
prouesses technologiques vont-elles les sauver de la vindicte et du
bannissement? Dans une enquête historique et sociologique inédite et
minutieuse, Laurent Castaignède retrace l’épopée de leur ascension et expose
leurs impacts environnementaux et sociaux. L’expansion du parc motorisé ne
donnant aucun signe d’essoufflement, l’auteur passe au crible les innovations
en vogue pour en faire ressortir les limites. Il propose aussi un ensemble de
mesures radicales mais pragmatiques qui permettraient de relever le double
défi sanitaire et climatique.
Airvore ou le mythe des transports propres est la réédition, revue et
augmentée, d’Airvore ou la face obscure des transports (Écosociété, 2018).
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