La maîtrise du vivant
EAN13
9782010141942
ISBN
978-2-01-014194-2
Éditeur
Hachette Littératures
Date de publication
Collection
Questions de science
Nombre de pages
208
Dimensions
22 x 13,5 x 1,9 cm
Poids
236 g
Langue
français
Code dewey
570.1
Fiches UNIMARC
S'identifier

Offres

Après l'atome, le gène. Pour la seconde fois en une génération, l'humanité se croit menacée par ses propres créations. Mais alors qu'hier les scientifiques invitaient les politiques à la retenue, ce sont aujourd'hui les politiques qui demandent de la retenue aux scientifiques. Avec le même résultat, le refoulement de l'interdit : au secret défense risque de s'ajouter le travail scientifique au noir.


Philosophe et docteur en médecine, professeur à Lyon, puis à Paris I, François Dagognet a consacré son oeuvre épistémologique aux sciences fondamentales. Il s'engage ici avec rigueur et au péril de nos préjugés dans les controverses suscitées par les biotechnologies, pour s'adresser à tous ceux que déconcertent ces nouveaux pouvoirs de l'homme sur l'homme et qui voudraient comprendre avant de juger.

Il montre comment notre culture, d'Aristote aux écologistes, en sacralisant le naturel opposé à l'artificiel comme le bien au mal, constitue un obstacle dont il convient de se débarrasser pour juger rationnellement les nouvelles techniques biologiques. Un tel jugement doit être fondé sur les principes mêmes de la vie. François Dagognet déduit ces principes d'une analyse des maillons essentiels de la chaîne du vivant (synthèse du sucre par les plantes, structure de l'ADN - sucre porteur du message génétique - et lois de l'hérédité de Mendel). C'est à partir de ces principes, scientifiques et non plus moraux, qu'il sépare le bon grain de l'ivraie biotechnologique.

Dans un plaidoyer éloquent pour une politique de la vie, il expose les idées directrices d'une biopolitique visant l'intérêt général, qu'il souhaite voir supplanter la bioéthique de comité où la confrontation des intérêts particuliers n'aboutit qu'à des compromis bancals.


La maîtrise du vivant a pour enjeu que le droit au bonheur ne soit plus un vain mot.

G.J.
S'identifier pour envoyer des commentaires.