Algérie, clos comme on ferme un livre ?
EAN13
9782367440637
ISBN
978-2-36744-063-7
Éditeur
Bec en l'air
Date de publication
Collection
BEC EN AIR
Nombre de pages
160
Dimensions
29 x 22,5 x 1,5 cm
Poids
992 g
Langue
anglais
Fiches UNIMARC
S'identifier

Algérie, clos comme on ferme un livre ?

De

Bec en l'air

Bec En Air

Offres

Avec ce titre, emprunté aux paroles de l’hymne national algérien, Bruno Boudjelal éclaire une histoire qui est autant la sienne que celle de l’Algérie contemporaine. Sans doute faut-il aussi entendre à travers ce « clos comme on ferme un livre » un lent processus de questionnement intime pour l’artiste qui achève ici la réappropriation de son histoire personnelle pour se confronter au présent d’un pays complexe.
Il est désormais possible de voyager en Algérie et Bruno Boudjelal saisit cette liberté nouvelle pour explorer le pays de ses origines d’est en ouest, dans un road movie saisissant qui croise tout aussi bien le fantôme de Frantz Fanon que des jeunes immigrés clandestins en route pour l’Europe.
Un récit photographique dont la chromie singulière renvoie aux incertitudes d’un peuple.

«On ne sait par quel subtil décalage mais le voyage de France vers l’Algérie est un voyage impossible. La perspective est faussée. Le regard sera toujours opaque. Il faut changer radicalement d’échelle, ne plus poser de questions à la photographie, mais simplement scruter ce qui surgit au gré du rythme des transports. Au lieu d’une clameur méditerranéenne, on ne peut trouver que le silence et la lumière. Dans la capture de ce mutisme se révèle une analyse des plus perspicaces du Maghreb contemporain. Tous les protagonistes du drame sont affectés du même virus : l’ennui. À chaque étape de ce voyage, les mêmes événements se reproduisent n’en faisant plus qu’un. Le présent s’impose dans son immobilité avec un caractère inéluctable que rien ne disloque. Il se déroule de lui-même par nécessité interne. C’est le cours naturel des choses qui l’emporte sur l’envie de changement. Un monde s’achève mais ne se clôt pas.»
Extrait du texte de François Cheval


-----------------------
Prix Nadar 2015
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Bruno Boudjelal