- EAN13
- 9782213029948
- ISBN
- 978-2-213-02994-8
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 10/11/1993
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 608
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 3,1 cm
- Poids
- 829 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 944.04
- Fiches UNIMARC
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La Grande inflation
La monnaie en France de Louis XVI à Napoléon
De François Crouzet
Fayard
Littérature Française
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La France de Louis XVI avait une bonne monnaie, mais de mauvaises finances. François Crouzet part de cet étrange contraste pour explorer la crise qui finit par emporter l'Ancien Régime. Il décrit comment des emprunts excessifs en pleine paix ont ruiné la situation financière du royaume. Héritage empoisonné que la Révolution allait bientôt aggraver par l'invention de l'assignat, ce papier-monnaie dont les émissions répétées et massives aboutiront à la première hyper-inflation de l'époque moderne.
Ce livre est l'histoire de cette inflation galopante, dévastatrice. François Crouzet l'étudie non seulement du point de vue des politiques et des financiers, mais aussi du côté des hommes d'affaires, des spéculateurs et des simples consommateurs, au plan des réalités tant nationales que régionales et locales. Il interprète la Terreur comme un vaste plan de lutte contre l'inflation, pour conclure que le dirigisme montagnard, loin d'avoir sauvé la République, faillit au contraire entraîner sa perte; il n'a pas stabilisé la monnaie, il provoqua en fait la dernière famine dont la France a souffert.
Le retour à la monnaie métallique, en 1796, sera le début d'une lente reconstruction, couronnée par la fondation, en 1800, de la Banque de France, et la création, en 1803, du " franc de germinal ".
Professeur à la Sorbonne de 1969 à 1992, François Crouzet est renommé pour ses travaux d'histoire économique, qui portent notamment sur la France et l'Angleterre aux XVIIIe et XIXe siècles.
Ce livre est l'histoire de cette inflation galopante, dévastatrice. François Crouzet l'étudie non seulement du point de vue des politiques et des financiers, mais aussi du côté des hommes d'affaires, des spéculateurs et des simples consommateurs, au plan des réalités tant nationales que régionales et locales. Il interprète la Terreur comme un vaste plan de lutte contre l'inflation, pour conclure que le dirigisme montagnard, loin d'avoir sauvé la République, faillit au contraire entraîner sa perte; il n'a pas stabilisé la monnaie, il provoqua en fait la dernière famine dont la France a souffert.
Le retour à la monnaie métallique, en 1796, sera le début d'une lente reconstruction, couronnée par la fondation, en 1800, de la Banque de France, et la création, en 1803, du " franc de germinal ".
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