Les blagues trop de rire et chanson
EAN13
9782841876938
ISBN
978-2-84187-693-8
Éditeur
Archipel
Date de publication
Collection
Roman français
Dimensions
23 x 14 cm
Poids
575 g
Langue
français
Code dewey
848.914
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Les blagues trop de rire et chanson

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Édité par

Archipel

Roman français

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DANS LA MÊME COLLECTION

Carlos, Le Bêtisier des bêtisiers, 2001.
Les Chevaliers du fiel, À se tordre de rire, 2004.

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eISBN 978-2-8098-1333-3

Copyright © L'Archipel, 2005.

Ah que johnny et tous ses amis les « pipoles »...

S'il est une star qui, à l'aube de ce XXIe siècle et depuis plusieurs décennies, fait partie de notre patrimoine national, c'est bien Johnny Hallyday.

Artiste insubmersible, il fut l'un des premiers à entrer au panthéon des « Guignols de l'Info », qui ne cessent de le brocarder. On doit pourtant bien reconnaître que les innombrables interviews de l'inoxydable idole sont loin de regorger de perles ou de citations à l'emporte-pièce, contrairement à ce que les humoristes qui le prennent pour cible laissent parfois supposer.

Outre son talent, bien sûr, la seule raison qui, au propre comme au figuré, le place en permanence sous le feu des projecteurs est sa formidable notoriété.

Johnny est LE « pipole » par excellence, roi incontesté des magazines populaires, prince des rubriques « personnalités », ami des politiques et des autres stars, fantoches ou éternelles, qui jalonnent ce premier chapitre.

Divinatoire

Johnny se rend chez une voyante, la célèbre Madame Irma, sur les conseils toujours avisés de son beau-père. Arrivé devant le cabinet, il sonne et se cache contre le mur de telle façon qu'elle ne puisse pas le voir par le judas.

Madame Irma vient à sa porte, soulève l'œilleton, mais ne distingue rien ni personne...

– Qui est là ? demande-t-elle.

– Euh... Rien... Personne, dit une toute petite voix... Ah que de toute façon, j'ai changé d'avis !

gauche, droite...

Comment peut-on reconnaître Johnny dans la foule des spectateurs de Roland-Garros ? C'est le seul qui tourne la tête de gauche à droite à contresens ! Et lorsque quelqu'un lui en fait la remarque, il répond aussitôt :

– Ah que c'est parce que je suis arrivé en retard !

papa, les p'tits bateaux...

L'histoire se passe il y a quelques dizaines d'années. Johnny se promène sur une plage en compagnie de David :

– Oh, papa, regarde... Un bateau ! s'écrie l'enfant.

– Ah que c'est pas un bateau, mon petit, c'est un yacht !

– Ah oui, et comment ça s'écrit ?

– Ah que t'as raison, finalement, c'est un bateau...

johnny be good

Johnny est de retour chez lui, après une mini-tournée au cours de laquelle il a, comme d'habitude, enflammé son public. Malheureusement, Laeticia, retenue par ses obligations professionnelles, n'avait pas pu l'accompagner.

C'est donc après une séparation d'une bonne dizaine de jours que notre rocker national regagne ses pénates et retrouve sa petite femme.

Laeticia, qui l'attendait avec une impatience difficilement contenue, se rue sur lui dès son arrivée et le déshabille prestement tandis qu'ils passent de l'entrée jusqu'à la chambre. Puis se produit ce qui devait se produire après une si longue séparation, jusqu'à ce que Laeticia gémisse :

– Mon Johnny, mon Johnny, mon amour, tu m'as manqué...

– Ah que c'est normal ! Tu bouges tout le temps !

la différence...

Quelle est la différence entre Chopin et Johnny ?

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le coup du chapeau

On prêtait à Jules Berry cette façon très personnelle de régler ses dettes :

« Cher Monsieur, écrivait-il, je mets toutes mes factures dans un chapeau, je remue et je règle la première qui sort. Je suis au regret de vous informer que si vous persistez à me harceler, vous pourriez ne pas participer au prochain tirage. »

génie et demi

Un homme trouve une lampe à huile dans le grenier de sa grand-mère. Comme n'importe qui en pareille situation, il frotte, frotte, frotte et use la lampe jusqu'à ce qu'un génie en sorte :

– Fais trois vœux et je les exaucerai sur-le-champ, prophétise le génie, mais souviens-toi d'une chose : ton pire ennemi aura le double de tout ce que tu me demanderas.

L'homme réfléchit à cette curieuse contrepartie, qui finit cependant par ne pas peser bien lourd dans ses décisions ; le principal, c'est que lui obtienne satisfaction. Encore que...

– Tout d'abord, j'aimerais avoir 100 millions d'euros.

– Parfait, dit le génie, les voici sur ton compte, et en voilà 200 crédités sur celui de ton pire ennemi.

– Ensuite, j'aimerais que la femme de mes rêves partage le restant de mes jours, avec moi et moi seul !

– Fort bien, continue le génie, tu vivras donc avec Monica Bellucci, puisque c'est elle que tu désires. Quant à ton pire ennemi, qui préfère les grandes blondes, il se partagera entre Claudia Schiffer et Nicole Kidman. Et quel est donc ton troisième vœu ?

– J'aimerais que vous m'enleviez un testicule...

i'm hungry, george

Après une dure journée de labeur, une femme d'affaires entre dans un bar et s'installe dans un coin, histoire de décompresser et de râler intérieurement contre tous ceux qui l'empêchent d'avancer. Soudain, son regard est distrait par une apparition. George Clooney en personne entre au ralenti dans le bar. Il est encore plus beau que dans ses rêves les plus fous.

George, qui n'est pas de marbre, surtout lorsqu'il est question de jolies femmes, s'assied à ses côtés et lui sourit de toutes ses dents. Le charme irrésistible de ce magnifique artiste agit aussitôt. Il sait parfaitement qu'il ne lui reste plus qu'à trouver la bonne approche pour séduire cette femme.

Il fouille alors ses poches et s'aperçoit qu'il n'a pas un rond sur lui. Il se colle alors contre la femme et lui susurre dans l'oreille, de sa voix chaude et virile :

– J'ai besoin de 100 €, là, tout de suite. Et pour les avoir, je suis prêt à faire n'importe quoi...

– N... N'importe qu... quoi ? V... Vraiment ? bafouille la fille.

– N'importe quoi ! Vraiment ! dit-il sans la quitter du regard.

La femme soutient son regard, farfouille dans son sac et en extrait deux billets de 50 € ainsi qu'une carte de visite, pose le tout sur la table et dit :

– Voici mon adresse. Quand tu auras fini de picoler, tu viens chez moi et tu fais le ménage, la poussière et les carreaux !

il en pince

Cette scène s'est déroulée dans un grand restaurant de fruits de mer parisien. Boris Vian, qui y avait ses habitudes, a un jour commandé un homard. Au bout de quelques minutes d'attente, il s'est vu servir un crustacé de belle taille, mais auquel il manquait une pince.

Or, comme chacun sait, les pinces sont une partie fort savoureuse du homard.

L'écrivain appelle discrètement le garçon :

– Dites, je ne voudrais pas jouer les rabat-joie, mais il se trouve que mon homard n'a qu'une pince...

– Monsieur, explique le garçon sans se démonter, il faut que vous sachiez que nos homards sont conservés vivants dans un vivier, jusqu'au moment de la commande. Afin qu'ils ne se blessent pas, on leur noue les pinces avec des élastiques. Toutefois, il arrive que l'un d'entre eux arrive à s'en défaire et parvienne malheureusement, au cours d'un combat, à arracher la pince de l'un de ses congénères...

Vian s'approche alors du garçon et lui dit à l'oreille :

– Dans ce cas, amenez-moi plutôt le vainqueur !

lequel ?

Deux comédiens se rencontrent et discutent à la sortie d'un théâtre.

– Je suis vraiment content de te voir ! Comment ça va pour toi, en ce moment ?

– Super-bien, j'attaque un tournage avec Besson la semaine prochaine.

– Quoi ? Le grand Luc Besson ?

– Euh, non... Gérard Besson, un de ses cousins. Même façon de travailler, mêmes mouvements de caméra, direction d'acteurs identique, sauf que lui est moins connu, donc moins cher...

– Ah ouiiiii, je vois. Et qui joue dedans ?

– Ben, y a Arditi et Deneuve...

– Quoiiii ? Pierre Arditi et Catherine Deneuve ?

– Euh... Non, Sylviane Arditi, sa belle-sœur, et Paul Deneuve, son cousin issu de germain. Même jeu tout en finesse et en retenue, même présence, mais moins onéreux pour la production. Cela dit, la musique est tout de même de Lama...

– Quoiii ? Ah oui, je vois... Bernard Lama, l'ancien footballeur... Tout en percussion... Moins cher.

– Euh, non...

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