Caroline B.

Tome 1 : La pâle lumière des ténèbres

1

Gallimard Jeunesse

Conseillé par (Libraire)
9 juin 2020

Nous vivons dans un monde bien bizarre. Un étrange virus s'est propagé à travers le monde et nous a imposé un confinement pour nous protéger.
Et s'il y avait autre chose? Que pourrions-nous faire? Qui pourrait nous aider? Peut-être l'Association ! Mais c'est qui l'Association?
L'Association, c'est une agence secrète qui s'occupe de protéger les êtres humains contre les créatures surnaturelles (loup-garous, vampires, démons). Et ce sont des agents secrets qui sont chargés de les surveiller, en travaillant dans l'ombre car personne ne doit soupçonner leur existence.
Conditions requises pour intégrer l'Association : être âgé(e) de plus de 15 ans, être courageux(se) et discret (e), aimer l'action et posséder des pouvoirs secrets.
Et justement, laissez-moi vous présenter Jasper et Ombe, deux agents stagiaires:
-Jasper, 16 ans, un grand maigrichon pâle qui joue dans un groupe de rock médiéval. Il a un grand sens de l'humour, possède le pouvoir de la magie et maîtrise la langue elfique (ça aide pour les formules magiques)
-Ombe, 18 ans, jolie blonde aux yeux bleus qui n'a peur de rien, aime sa moto et la bagarre (elle cogne d'abord, parle ensuite). Elle a le pouvoir d'être incassable.
Ombe et Jasper sont les héros sympathiques d'une série créée par Erik L'Homme et Pierre Bottero, deux grands noms de la littérature jeunesse fantastique. Chacun a son propre personnage qu'il fait évoluer tout au long de l'aventure. Erik L'Homme a écrit les derniers tomes suite au décès de Pierre Bottero (accident de moto).
Une série de 8 tomes courts, faciles à lire et riches de références littéraires et d'humour!
Alors si vous aimez l'action et l'aventure, si vous possédez un pouvoir secret, envoyez votre candidature à :
L'Association 13, rue du Horla
Bon courage !

Sophie I.

Conseillé par (Libraire)
9 juin 2020

Eh bien non, le confinement n'aura pas été l'occasion pour moi de lire "La recherche du temps perdu" de Marcel Proust.
En tout cas, pas encore.
Non, j'ai plutôt eu envie de me plonger avec délice dans la Provence du début du XXème siècle d'un autre Marcel.
Je n'avais jamais lu "La gloire de mon père". Bien entendu, j'avais vu des dizaines de fois la merveilleuse adaptation faite par Yves Robert. Il était temps de m'y mettre.
C'est chose faite. Et quel bonheur !
Vous connaissez tous l'histoire. pas la peine de vous la résumer. Je vais juste citer un passage qui m'a toujours mis des pattes d'oie au coin de l’œil.

"C'est là que je vis pour la première fois des touffes d'un vert sombre qui émergeaient de cette "baouco" et qui figuraient des oliviers en miniature. Je quittai le chemin, je courus toucher leurs petites feuilles. Un parfum puissant s'éleva comme un nuage, et m'enveloppa tout entier.
C'était une odeur inconnue, une odeur sombre et soutenue, qui s'épanouit dans ma tête et pénétra jusqu'à mon cœur.
C'était le thym, qui pousse au gravier des garrigues : ces quelques plantes étaient descendues à ma rencontre, pour annoncer au petit écolier le parfum futur de Virgile.
J'en arrachai quelques brindilles, et je rejoignis la charrette en les tenant sous mes narines.
_ Qu'est-ce que c'est? dit ma mère.
Elle les prit, respira profondément :
_ C'est du thym frais, dit-elle. On fera des civets merveilleux.
_ Du thym ? dit François avec un certain mépris. Il vaut bien mieux le pèbre d'aï ...
_ Qu'est- ce que c'est ?
_ C'est comme une espèce de thym, et en même temps c'est une espèce de menthe. Mais ça ne peut pas se dire : je vous en ferai voir !
Il parla ensuite de la marjolaine, du romarin, de la sauge, du fenouil. Il fallait en "bourrer le ventre de la lièvre", ou bien "le hacher finfinfin", avec "un bout de lard gras".

Frédéric L.

Conseillé par (Libraire)
9 juin 2020

Je vous propose donc de suivre l'époustouflante quête de vérité de Philippe Jaenada qui s'est emparé d'un fait divers de 1951 : le meurtre du jeune Félix Bailly par son ancienne fiancée, Pauline Dubuisson, de trois balles de revolver dans son appartement parisien.
Pourquoi un compromis ? Parce que ce roman dense, Philippe Jaenada l'a écrit après une minutieuse enquête pour essayer de découvrir qui était réellement cette jeune femme que les médias de l'époque vilipendaient, la qualifiant de « froide », « vénéneuse », « calculatrice » (je vous épargne trois lignes supplémentaires d'adjectifs du même acabit) et ce qui se cachait derrière cette tragédie. Le romancier a tout épluché : archives judiciaires, articles de presse, consulté témoignages directs et indirects pour restituer tout ce qui était signifiant de la vie de l'étudiante en médecine (son arbre généalogique sur au moins trois générations, sa vie de la petite enfance jusqu'à sa mort – en passant et s'arrêtant - sans toucher 20 000 francs - par la case adolescence sous l'occupation à Dunkerque, ses histoires d'amour, ...).
Si ce roman fait plus de 700 pages c'est évidemment dû à tout ce travail préliminaire, technique que l'auteur présente comme celle du « tapir enragé » - ça nous change du pangolin malin – mais surtout à la patte, au style Jaenada : si vous aimez les parenthèses, les digressions pertinentes, drôles (même si elles parlent de l'occurrence du mot « saucisse » dans l’œuvre de ce lauréat du prix Femina, de sa femme et de son fils ou d'une de ses mémorables cuites), alors faites comme moi : foncez et laissez vous emporter, vous ne le regretterez pas.

Aude S.

Conseillé par (Libraire)
9 juin 2020

« Croire aux fauves » est le récit que fait Nastassja Martin d'un événement qui lui est arrivé en 2015 : celui de sa rencontre avec un ours en Russie – l'ours l'attaque au visage mais lui laisse la vie sauve. A partir de là, l'auteur, anthropologue, nous raconte certes sa reconstruction mais surtout interroge son rapport à l'animal, et comment, en quelque sorte, une partie de l'ours vit désormais en elle.
Ceux qui me connaissent un peu savent le rapport que j'entretiens en tant qu'humaine avec le monde animal. La semaine dernière, cela faisait tout juste 13 ans qu'une renarde est entrée dans ma vie pour n'en plus repartir. Je suis habitée par l'esprit du renard comme Nastassja Martin par son ours. Et son livre me rouvre les portes de l'envie.
Croire aux fauves. Comme une évidence. Comme une libération.

Caroline B.

Le Livre de poche

8,90
Conseillé par (Libraire)
9 juin 2020

Aujourd’hui, un peu de douceur et de légèreté avec « Mamie Luger » 🌸
Si vous aimez les petits gâteaux à peine sortis du four, les tricots fraîchement crochetés et les baisers mouillés de grand-mère, eh bien passez votre chemin, car ici Berthe, 102 ans, ne fait pas dans la finesse !
Avec sa pelletée de cadavres au sous-sol, son répondant et son humour piquant, je vous promets que vous n’allez pas vous ennuyer !
Avec elle vous allez rire, pleurer, enrager même ! Parce-que oui, elle a empilé des cadavres, mais, à une exception près, seulement des hommes qui ont eu la mauvaise idée de l’emmerder.
Et Berthe est aussi, vous le verrez, une femme sensible, féministe, qui s’est battue toute sa vie contre la domination des hommes et leurs violences faites aux femmes.
Elle a eu une vie dure, clairsemée de joies et de tendresse, et tout ça elle le racontera à L’inspecteur Ventura, (qu’elle surnomme affectueusement « Lino ») qui fera la lumière sur cette vie compliquée, violente, sombre, drôle et si belle.

Mamie luger est définitivement mon livre favori, que je ne me lasse pas de relire, tant l’écriture me parle et m’emporte.
En même temps, Benoît Philippon quoi ! 🤷🏻‍♀️

Aurélie F.