Le sommeil délivré

Andrée Chedid

J'ai Lu

  • Conseillé par
    9 novembre 2011

    Voici un roman lent, au rythme du Nil et de ses habitants. L'histoire se dévoile peu à peu, au fil des jours qui s'étirent, des années qui passent comme un souffle, une brise légère.

    C'est l'histoire de Sit Samya, seule fille d'une famille de riche marchand dont la mère est morte. Elevée en institution religieuse, car sa famille est catholique dans un pays musulman, elle se meure d'ennui et de ne pas être entendue et encore moins comprise.

    Son mariage se fait à la va-vite lors d'un revers de fortune du père, qui ne veut plus entendre parler de sa fille, lui préférant ses fils. Comme tout un chacun dans ce pays dont il n'est jamais prononcé le nom.

    Un mari encore moins à l'écoute de sa femme, et qui n'attend que des fils, bien sûr. Samya ne trouvera une oreille attentive qu'auprès des femmes du village, sans oser toutefois se compromettre.

    Elle prendra même en amitié Amma, qui façonne de ses doigts des statuettes pleines de vie.

    Elle voudrait pourtant s'enfuir, Samya, elle en a souvent le désir, mais c'est à travers Amma qu'elle réalisera son rêve.

    L'image que je retiendrai :

    Celle de Samya enfant, rentrant à midi de son école et devant enfiler à la hâte une robe devenue trop petite pour elle, avant de repartir dans sa pension.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2011/10/17/21744019.html

    Voici un roman lent, au rythme du Nil et de ses habitants. L'histoire se dévoile peu à peu, au fil des jours qui s'étirent, des années qui passent comme un souffle, une brise légère.

    C'est l'histoire de Sit Samya, seule fille d'une famille de riche marchand dont la mère est morte. Elevée en institution religieuse, car sa famille est catholique dans un pays musulman, elle se meure d'ennui et de ne pas être entendue et encore moins comprise.

    Son mariage se fait à la va-vite lors d'un revers de fortune du père, qui ne veut plus entendre parler de sa fille, lui préférant ses fils. Comme tout un chacun dans ce pays dont il n'est jamais prononcé le nom.

    Un mari encore moins à l'écoute de sa femme, et qui n'attend que des fils, bien sûr. Samya ne trouvera une oreille attentive qu'auprès des femmes du village, sans oser toutefois se compromettre.

    Elle prendra même en amitié Amma, qui façonne de ses doigts des statuettes pleines de vie.

    Elle voudrait pourtant s'enfuir, Samya, elle en a souvent le désir, mais c'est à travers Amma qu'elle réalisera son rêve.

    L'image que je retiendrai :

    Celle de Samya enfant, rentrant à midi de son école et devant enfiler à la hâte une robe devenue trop petite pour elle, avant de repartir dans sa pension.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2011/10/17/21744019.html