C’est le premier roman de Solène Bakowski, que je lis
Le titre m’a interpelée et la couverture m’a séduite….parfois, cela ne tient pas à grand-chose.

J’ai tout de suite été prise dans cette intrique, Paul, le grand amour d’Hélène, a-t-il vraiment disparu, et surtout pourquoi ?
Et qui était-il vraiment ?

Un joli roman sur la quête de l’identité, sur la gestion du succès, sur la vie à deux et les grands amours. Sur la littérature et sa magie.
Mais aussi sur la reconstruction après l’abandon.

Un coup de cœur pour cette lecture qui s’accorde bien avec la douceur du mois de mai, j’ai hâte de découvrir ses précédents romans.

Shari Lapena a du être élevée à Wisteria Lane, tant, elle aime décortiquer, la vie aisée des familles américaines, bien sous tous rapports.

Mais sous cette apparente normalité et, ce bonheur dégoulinant de mièvrerie, se cache toujours, une noirceur coupable.

Cette fois ci, pas de tromperie, ni de double vie, juste un passé un peu encombrant, une première femme décédée, pas si naturellement que cela.
Et le retour d’une ancienne compagne avide de dollars.

On subit beaucoup à la place de ce couple, qui est déjà éreinté par le manque de sommeil, dû aux jumelles nouvellement nées, on compatit et puis, on se dit que ce mari n’est pas si lisse, et si sympathique qu’il n’y parait.

Une très jolie descente aux enfers, ce n’est plus La mélodie du bonheur, mais Le chat ….le couple explose…..la suite, je vous la laisse découvrir.
Si on peut la croire attendue, de nombreux rebondissements vont vous surprendre, jusqu’au bout

La lecture idéale pour ce joli mois de Mai !

La peine de mort est l’un des sujets les plus compliqués aux États Unis.
John Grisham, ancien avocat, est donc très à même d’en faire l’intrigue de son dernier roman.
Doit-on se faire justice soi même lorsque l’on craint pour sa vie, pour venger un parent, ou pour en protéger un ?
C’est tout le débat de ce procès, rendu encore plus compliqué puisqu’il met face à face, un adolescent, et un policier.
Au-delà de l’intrique juridique, c’est également le fonctionnement des institutions, les enjeux pour les avocats, dans un système libéral, puisque l’argent est également au centre des décisions.
Comme toujours passionnant, il aurait peut être mérité d’être plus court, ce qui aurait resserré la tension du procès et le dénouement de l’intrigue.

Nous aurions pu penser qu’il s’agissait d’un énième roman sur la trahison d’un amour, une histoire banale qui se soldait par une séparation….c’est ce que nous laisse penser Aurore, avec qui nous allons passer cette nuit si particulière.
Elle erre sur le trottoir, en attendant de pouvoir rentrer dans son appartement, une fois que son mari l’aura quitté.
Vengeance, volonté de se sentir désirable et vivante, elle va se jeter dans les bras de Simeone, pour une nuit.
C’est finalement, la rencontre de deux être à la dérive qui vont se sauver l’un, l’autre …en dire davantage, serait dévoiler trop de choses.
C’est sensible, beau, comme la plupart des romans de Grégoire Delacourt. Quand le désespoir rend foi en la vie.

Quel plaisir de retrouver Alexander Zorbach, ancien flic et, la psychothérapeute aveugle Alina Gregoriev.
Tous deux, bien amochés par la vie, ils ont coupé toutes relations, d’autant qu’Alexander va purger une peine de prison pour meurtre.
Mais le kidnapping d’une adolescente, va les réunir quelques jours à nouveau.
C’est noir, comme toujours, désespéré mais la vraie « trouvaille » de ce thriller est cette playlist, qui va rythmer l’enquête et permettre de plonger nos héros dans un passé qu’ils auraient voulu oublier.
Ils ont très peu de temps, c’est haletant, addictif et nulle doute, que nous les retrouverons.